dimanche 17 juillet 2016

Mankhan en Mongolie

Samedi 9 juillet Mongolie - nord ouest du désert de Gobi
Hier soir, pluie et des millions de moustiques pour nous accueillir. La pluie cessera à l'heure du diner, mais les moustiques passeront une bonne soirée.
Ce matin, il pleut toujours mais cela ne nous empêchera pas de profiter de paysages extraordinaires baignés dans une lumière très douce. Après un pique-nique sous la pluie, le temps se lèvera pour nous offrir une après-midi magique. Ce que nous admirons vaut le voyage comme dirait un célèbre guide. Oubliés les longues heures aux différentes douanes, les étapes de liaison, les moustiques et autres petits désagréments. Nous jouissons d'un spectacle extraordinaire. Nous sommes sur un immense plateau à 2000 mètres d'altitude entouré de chaînes de montagnes  de toutes les couleurs, parfois enneigées, couronnées de grappes de nuages blancs. Au sol, la végétation reste maigre mais nourrit de beaux troupeaux le longs des ruisseaux. En plus des animaux qui nous sont familiers, il y a des yacks et des chameaux avec des bosses pointues érigées verticalement. Ils sont superbes. Nous croisons un troupeau qui comporte plus de trois cent têtes.
En chemin, nous faisons un crochet vers le village de Tsetseg pour rencontrer les gens et faire quelques courses. Accueil très cordial, beaucoup de mini boutiques et même une banque. Ce soir Bivouac près de Mankhan.
La Mongolie est quatre fois grande comme la France et compte quatre millions d'âmes. La moitié au moins vit à Oulan Bator, bon nombre dans d'autres villes du pays, de sorte que la campagne est vide. Les éleveurs nomades ou semi nomades pour la plupart exercent sur de vastes territoires non délimités. Il y a très peu de cultures. Le climat est très dur glacial l'hiver chaud l'été qui dure peu. Les vacances des enfants durent quatre mois l'été le reste de l'année ils sont pensionnaires au village ou leurs parents les rejoignent quand il fait vraiment trop froid mais il faut bien garder les troupeaux. Les nomades l'hiver se replient plus près des villages qui sont en général un peu plus dans les vallées. C'est une vie certes proche de la nature mais vraiment très dure. Beaucoup la quittent pour se réfugier dans les villes où ils espèrent profiter du développement économique en cours.

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