jeudi 21 juillet 2016

La steppe du desert de Gobi

Mardi 19 juillet
Il faut déjà quitter Oulan Bator. Je serais bien allé aujourd'hui sur les traces de Yeruldelgger. Mais direction sud-est, retour dans le Gobi, la steppe : presque plat, rare végétation, pas un arbre, quelques troupeaux, il fait assez chaud. Quatre cent cinquante kilomètres aujourd'hui route d'abord puis piste. Pas de villages, seule une petite ville : Mandal Gobi sortie de nulle part et cent trente kilomètres plus loin un improbable village Gurvansaikhan puis un autre à deux cent kilomètres où nous achetons de l'eau minérale. La piste est très roulante, quatre vingt à cent kilomètres heure mais attention aux trous rares mais piégeux. Le paysage bien qu'assez plat est varié, beau. La terre change de couleur selon les minéraux qui la compose. Tantôt blanc ou sable, tantôt gris ou mauve, quelques collines laissant parfois apparaître des rochers où se dressent quelques chèvres. Bivouac sur une petite hauteur, le soleil commence à baisser mais il fait encore chaud. Apéro chez les espagnols ce soir. Oui, à chaque bivouac, un groupe organise un apéritif. C'est simple et convivial. Nous échangeons sur toute sorte de sujets.

Mercredi 20 juillet
1) Dernier jour en Mongolie
2) Dernier bivouac
3) Dernières pistes
La fin de cette aventure exceptionnelle approche. Les jours ont défilé à la vitesse de l'éclair. Mais il en reste encore cinq à vivre en Chine avec un superbe programme : Datong, la grande muraille et Pékin
Aujourd'hui trois cent cinquante kilomètres de piste dans la steppe.
Un peu comme hier et toujours  des paysages sublimes, immenses.
Nous traversons Sainshand, ville industrielle moyenne au milieu du désert.
Nous allons puiser de l'énergie en montant au sommet d'un point culminant de la région.
Visite aussi d'un site boudhiste : Kamarin Khid.
Demain frontière avec la Chine. Galère, il faut deux jours...

Jeudi 21
Arrivée à Erenhot Chine après quelques heures d'attente à la frontière pendant les lesquelles nous avons assisté à un étrange ballet. Des centaines de jeeps russes immatriculées en Mongolie, hors d'âge et complètement déglinguées passent la frontière à vide et reviennent surchargées de toutes sortes de colis. Il semble que les Mongols utilisent un vide règlementaire qui leur permet de sortir de Chine quelques centaines de kilos de marchandises par véhicule sans payer de taxe. Bien organisés, ils doivent arriver à faire deux voyages par jour. Nous n'en avons pas fini avec les formalités, on ne récupère nos voitures que demain après midi. Il y a une étrange histoire de caution à verser qui obligerait à passer minuit pour des raisons informatique d'enregistrement. Bref, demain encore formalités et pas grand chose à faire à Erenhot. Repos donc. Hotel kitch.
(Ecrit par Antoine)

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