dimanche 17 juillet 2016

Désert de Gobi

Mercredi 6 et jeudi 7 juillet
J'ai souvenir que lorsque j'étais gamin à l'école ces mots "désert de Gobi"  m'avaient fait rêver aujourd'hui ce rêve est devenu une réalité. Je mesure la chance inouïe que j'ai d'être ici et je profite les yeux grands ouverts du spectacle envoûtant qui m'est offert. Nous sommes à mille mètres d'altitude en ce mercredi après midi il fait beau mais le ciel semble se couvrir et le vent souffle assez fort. La piste est belle, plutôt sablonneuse le relief est fait de dunettes, la végétation n'est pas si clairsemée mais c'est un désert humain il n'y a absolument personne, pas un animal. Seul un important chantier de construction de ligne haute tension vient perturber fortement la magie des lieux pendant quelques kilomètres. En Chine, il y a des lignes électriques partout. Il n'est pas route qui ne soit bordée ou croisée par de multiples alignements de pylônes de toutes sortes.
Nous sommes partis très tard d'Urumqi ce matin il était presque midi, beaucoup de traffic puis un arrêt pour déjeuner dans un petit restaurant de village de sorte que nous ne prévoyons pas d'arriver avant la fin de la journée.
Finalement nous arriverons à près de minuit après avoir sorti la jeep de Victor d'un lac supposé asséché. Sous une couche craquelée en forme de grosses pierres, une boue de glaise très dure absorbe la jeep qui repose sur son châssis. Peu après, à notre tour d'être victime d'un incident sur le point faible de notre équipement je veux parler de l'aménagement intérieur. La sangle qui retient tout nos accessoires finis par se rompre victime des secousses multiples qu'elle subit depuis plusieurs raids. J'aurais dû la changer avant de partir, ce n'est pas un oubli, j'ai eu la flemme de le faire. Nous en sommes quittes Luc et moi pour nous lever avant six heures jeudi afin de vider la voiture pour passer une nouvelle sangle.
Après une courte nuit très ventée, nous reprenons la traversée du désert sous une légère bruine. Les dunes ont pris une couleur ocre, la végétation semble revivre de ces quelques rares petites  gouttes. Nous y passerons une bonne partie de la journée. Bivouac à la frontière avec la Mongolie  à côté de Tarkshken au bord d'une rivière. Le lieu est infesté de moustiques qui ne nous empêcheront pas de nous régaler d'un bon cassoulet avec un verre de vin rouge. Nuit un peu agitée, un ivrogne est venu visiter quelques tentes puis il a de nouveau plu et il nous a fallu installer le double toit de la tente.

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