mardi 28 juin 2016

Lundi 27 juin Arrivée au Kirghizstan

L'Ousbekistan recèle des trésors d'architecture inoubliables et vaut sans doute le détour. Ce bilan est toutefois assombri par l'ambiance fliquée qui y règne. Cet après midi, nous n'avons pas franchi moins de cinq contrôles des passeports entre Samarqand et la frontière Kirgise. Chaque fois le même cinéma, ils recopient à la main ce qui est écrit du sur le passeport. Très utile ! A la frontière notre 4*4 est passé au scanner, oui ! Je n'ai jamais vu cela. L'entrée au Kirgizistan est à l'inverse d'une facilité dont nous n'avions plus l'habitude depuis la Turquie. Il faut dire qu'ils cherchent à attirer les touristes.
Nous allons naviguer trois jours sans liaison internet. Vous aurez donc mes premières impressions sur ce pays par des messages que je ferai au jour le jour mais qui ne vous parviendront que le 1 juillet. Demain commence par un tour au marché de Och très typique, dis on.



Nurota la ville des eaux saintes

  (Article non chronologique, à replacer avant Boukhara) Une halte sur la route de Boukhara à la forteresse de Nurata, à laquelle on ne montera pas! On restera en bas à l'ombre des mosquées et des mausolées, avec un guide parlant parfaitement le français à travers une belle bouche aux dents d'or.

A Och le parking de l'hôtel est trop petit pour nos 36 voitures

La première impression du raider sur le Kirghizistan est plutôt bonne: formalités rapides à la frontière, pas de fouille de voiture, pas de passeport demande à l'hôtel... Tiens on a vraiment changé de pays... La réalité est en fait plus contrastée mais on n'aura pas le temps de vérifier car on ne reste que deux jours dans ce pays.

lundi 27 juin 2016

Shasi Zinda : l'avenue des nécropoles à Samarcande


Une petite ruelle dans un grand ensemble monumental, bordée de nécropoles à droite et à gauche. Envoûtant. Le site du 14e siècle malheureusement a été mal restauré mais cela ne gâche pas le plaisir. Dans une des salles du fond, un jeune musulman psalmodie Le Coran lu sur son smartphone. Étonnant.
 

Registan: mosquées et médersas

 Un des plus beaux ensembles monumentaux de l'Islam comprenant la médersa du roi astronome Mirzo Ulugh Bek dont on ira visiter ce qu'il reste de son observatoires qui lui a permis de classer des milliers d'étoiles.
 

Panoramique en haut du minaret de Registan

Samarcande. L'homme prend l'air mystérieux et parle un peu français: "Vous voulez aller en haut du minaret?" chut, c'est secret c'est interdit ... On prend tous l'air de conspirateurs, on se faufile par des portes dérobées... Mais c'est quand même 5 euros. On grimpe, on grimpe les plus hautes marches que j'ai jamais vues et, à la fin du colimaçon, on a un tout petit espace, un trou pour une seule personne, on hisse le haut du corps et voilà...

Samarqand

Nous arrivons dimanche soir à Samarqand, cité de Tamerlan,cité légendaire. Aucun nom n'évoque mieux la route de la soie.  La température est agréable et il y a de l'air. Après diner, nous partons vite voir les principaux monuments éclairés. C'est... Éblouissant ! Certains comparent à Ispahan. C'est très différent mais tout aussi exceptionnel. Nous voyons d'abord un mausolée majestueux, décoré et coiffé d'une belle coupole. Nous partons ensuite pour le Registan, les fabuleux monuments de Tamerlan un ensemble incomparable comportant trois bâtiments formant un U. Ce sont en fait trois madrassa -écoles coraniques- l'ambiance est magique.
Après une bonne nuit, nous avons hâte de partir visiter cette ville qui nous a tant fait rêver surtout depuis un an. Nous prenons un taxi qui nous conduit au nord ouest de la cité pour visiter d'abord l'observatoire d'Ulu Beg un astrolabe extraordinaire construit au XVeme siècle puis nous allons à Chah-i-Zinda. C'est un site très émouvant, une succession de mausolées dressés de part et d'autre d'une allée qui monte tantôt en escalier très raide, tantôt en pente moins escarpée vers le cimetières de Samarqand c'est un lieu de pèlerinage très prisé des ousbèques. Nous ne rencontrerons aucun touriste.
Nous parcourerons ensuite quelques centaines de mètres pour visiter le quartier juif. Les ousbèques sont à 90% musulmans peu pratiquants, il y à aussi des juifs et des orthodoxes. Ce quartier est composé de petites ruelles peu carrossables, très propres et traversé par une très large allée piétonne bordée de beaux commerces. Elle a sûrement été tracée à l'epoque soviétique elle part du bazar, de la
mosquée et du mausolée Bibi Khanoum pour remonter jusqu'au Registan que nous admirerons et visiterons de jour. Nous aurons la chance de pouvoir monter en haut de l'un des minarets par un escalier d'une incroyable raideur à la limite de l'échelle et de pouvoir admirer la vue en passant les épaules l'un après l'autre au travers d'une sorte de petit wasisdas perché en haut du minaret à quarante mètres du sol. Curiosité architecturale, les deux minarets de ces bâtiments sont légèrement tordus pour créer un effet de perspective tout à fait saisissant. Nous finissons cette grosse demie journée par un déjeuner local : riz, poulet, brochettes. Il faut limiter ou éviter les crudités, beaucoup d'entre nous ont été un peu indisposés. Moi ca va.
Demain dure journée : sept cent cinquante kilomètres de routes défoncées pour rejoindre Osch au Kirghiztan. Il faudra aussi passer la frontière... En conséquence départ à cinq heures.
Du fait de la fermeture de la frontière Mongole pendant la semaine du 11 au 17 juillet, notre programme est chamboulé, nous allons rentrer dans ce pays qui me fait rêver aussi le huit au lieu du treize juillet. Nous y passerons donc plus de temps : steppe, pistes, montagnes et troupeaux de yacks et de chevaux, aigles.
En principe nous aurons internet demain soir à Osch ensuite ce sera un peu plus compliqué.

Boukhara - route vers Samarqand

dimanche 26 juin
Grasse matinée jusqu'à huit heure !  Le reste du temps sera consacré à une nouvelle visite de Boukhara pour découvrir des quartiers que nous n'avons pas vu hier. Des quartiers d'habitation un peu à l'écart de la ville musée que nous traversons quand même deux fois. Nous en profitons pour acheter quelques souvenirs pour nos proches. Je regrette pour ma part que comme à Khiva, la ville soit séparée de la partie musée-ville sainte qui de ce fait n'est animée que par les marchands de souvenirs et les cafés restaurants.
L'architecture des monuments ressemble un peu à celle d'Ispahan en Iran. Ici la brique claire et le torchis de la même couleur dominent. Le sol des rues est en terre cuite Dans les mêmes nuances. Les plus beaux édifices sont coiffés de coupoles de couleur vive. Les volumes sont majestueux. La richesse passée de ces lieux est très perceptible.
La ville est assez animée mais il fait très chaud en ce dimanche matin quarante degrés, de sorte que seuls les enfants sont dehors et quelques jeunes femmes aux habits très colorés qui lavent des tapis à grande eau.
Il s'est produit aussi un incident sans conséquences mais... Mais je vous en parlerai plus tard dans un article qui s'appellera "ce que nous ne vous avons pas dit" vous y découvrirez quelques secrets et confidences de raiders.

dimanche 26 juin 2016

Mon Road Book: les messages de Bouygues Telecom


J'ai découvert un bon moyen de me souvenir de mon trajet et des dates de passage d'un pays à l'autre: les messages de Bouygues Telecom qui m'informent de ses tarifs dans le nouveau pays. Plus je m'éloigne, plus c'est cher : Internet c'est 10 euros le méga-octet! Pas encourageant...

Un joli petit verre finement ciselé

Dans un petit bistro à poissons sur le bord de la route, on vous sert le Coca-Cola dans un joli verre, digne de Murano.

Taux de change fluctuant

Le taux de change du sum Ouzbek ne varie peut-être pas autant que le peso argentin entre cours officiel et marché noir mais on l'a quand même vu varier de 3500 sum pour 1 euro a 8000! Nous on l'a changé à 6500 on est content.

samedi 25 juin 2016

Dîner de touristes à Boukhara

Le raider a beau préférer rouler hors des sentiers battus, il n'échappe pas de temps en temps aux usages touristiques classiques comme ce dîner dans une ancienne école coranique qui ressemble beaucoup à un caravansérail, avec musique et danses folkloriques et même... défilé de mode!

Khiva, ville fortifiée: exceptionnel

(Article un peu décalé chronologiquement mais on fait ce qu'on peut en jonglant avec des wifi pourris)Derrière ses remparts en adobe, une vieille ville déroule ses ruelles à la fois musée et encore habitées.Visite au pas de course à 6 heures du matin. Devant certains maisons, les gens dorment dehors sur leurs grands canapés en bois. Pizé, vieilles pierres, mosquées, caravansérail...Une fois de plus le temps s'est arrêté.

Précisions pratiques

En réponse à quelques unes de vos questions :
- je ne met pas de photos parce que je n'y arrive pas. Luc beaucoup plus fort que moi y parvient. C'est comme cela.
- la lessiveuse (un bidon et ranche de kayak) sangle a l'échelle du Defender et bien secoué dur les pistes fonctionne à merveille. Reste à inventer une repasseuse.
- la tente par terre : c'est très bien mais nettement plus long à monter démonter que la tente de toit.
- notre entente dans le vase clos de la voiture : très bien, je suis chiant, ce n'est pas sa voiture ce qui le frustre ou le stresse parfois. Il est très bien. Parfois un peu en retard...
- les repas : nous sommes nuls et dans l'ensemble nous mangeons assez mal et un peu n'importe quoi. Nous achetons toujours la même chose : tomates, fruits, œufs. Nous consommons moule boîtes de sardines et autres thons.
- la voiture : elle se remplit de sable petit à petit, quelques accessoires secondaires on cassé dans les chaos invraisemblable que nous leur imposons. D'autres céderons sûrement. La machine marche comme une horloge, elle brûle n'importe quel gazole d'origine et de couleur incertaine. Les suspensions refaites sont parfaites et la clim est toujours aussi peu sophistiquée.

La statue de Mullah Nasruddin

 Sur une place animée de Boukhara (Buxoro) et sur un âne le maître philosophe et candide humoriste de toute la Méditerranée et de l'Asie Mullah Nasruddin, dit aussi Nasreddin Hodja. Et ses mille histoires et anecdotes: "Maître, qui est le plus utile, la lune ou le soleil? - La lune! - Pourquoi? - Parce qu'elle au moins elle éclaire quand il fait nuit!"

Samedi 25 juin Boukhara

Et voici un article en direct. Nous sommes en effet arrivés à Boukhara en fin de matinée après une nouvelle nuit dans le désert de Kylykhoum.
La journée commence par un étrange "refueling". Il n'y a pas de gazole en Ousbekistan or nous y parcourerons environ deux mille deux cent kilomètres. Pourquoi pas de gazol ? Je n'en sais rien mais c'est ainsi, et par deux fois nous devrons faire venir un camion citerne au marché noir pour faire le plein. Nous le payons deux euros le litre, c'est donc un véritable racket. Enfin, nous partons sur une bonne route pour rallier Boukhara.
En chemin nous nous arrêtons voir les ruines d'une forteresse d'Alexandre Le Grand. nous rencontrons un guide local francophone qui nous apprend beaucoup sur son pays : le niveau de vie, l'éducation. La vie dans les cités semble assez confortable et nous le vérifions ici à Boukhara.
Comment décrire Boukhara ? Je vous revoie à Wikipédia ou aux guides qui le font beaucoup mieux que moi. Une chose est sure, c'est somptueux. La rénovation des bâtiments est remarquable, la vie et l'animation sont la, beaucoup de monde dans les rues et aux terrasses ce soir à plus de dix heures. Nous avons pris un très bon déjeuner au bord d'un bassin puis je suis allé me promener seul dans la ville moderne d'abord pour voir comment vivent les gens puis dans les quartiers historique. Il n'y a personne. Il fait très chaud, plus de quarante et je rentrerai vers six heure et demie la bouche desechee. Diner en ville, petite ballade et retour à l'hôtel pour écrire ces lignes.

Jeudi et vendredi désert du Kysylkoum

Jeudi 23 juin de Khiva au désert de Kysylkoum
Journée extraordinaire. Encore. 
Debout à cinq heures trente pour aller visiter Khiva et nous avons bien fait. Lumières superbes et cité très préservée. Le plus grand marché aux esclaves d'Asie centrale pendant trois siècles. Certains reprochent à cette ville son côté musée sans habitant mais bien sûr à six heures du matin cela ne se ressent pas particulièrement.
Les rares habitants dorment encore. Dehors à cause de la chaleur dans des lits familiaux collectifs. C'est l'heure du réveil, les femmes et les enfants s'étirent et se redressent en baillant. Vite ils se lèvent, c'est l'heure d'ouvrir les échoppes car il y a des  touristes ici.
Le soir nous dormons au bord d'un lac salé au cœur du désert de Kysiylkoum après avoir emprunté toute la journée des pistes magnifiques et découvert des paysages étonnants. En chemin, à l'heure du déjeuner nous nous arrêtons dans un routier pour un repas local arrosé de jus de cerise glacé excellent. 
Au cours de l'après midi, un pneu de la voiture de Philippe éclate dans le sable. L'auto est enfoncée jusqu'au moyeu, le relevage est un peu compliqué. Il avait déjà eu une crevaison en Iran. Pas de chance et pneus un peu trop usés pour un tel raid...
Le soir bivouac au bord d'un lac salé bleu cobalt.

Vendredi 24 juin désert de Kysylkoum
Réveil au bord du lac, il est ce matin teinté de blanc nacré légèrement bleuté, le ciel est dans les mêmes nuances et parsemé de petits nuages comme des boules de coton. L'ensemble dégage une ambiance mystérieuse et féerique.
Toute la journée dans le désert deux cent cinquante kilomètres de pistes tantôt caillouteuses, tantôt sablonneuses en petites dunes. Nous nous amusons beaucoup à conduire dans le sable à midi nous nous arrêtons dans un village à l'ombre de quelques arbres. Nous sommes l'attraction de l'année. Les gens sont très sympathiques, beaux et soignés. Le chef du village vient nous rencontrer. 
Le dénuement de cette population rurale paraît extreme, il n'y a rien, pas de commerces, aucun bien manufacturé, pas de camions, très peu de voitures et beaucoup roulent au gaz, bouteilles sur le toit comme au milieu du vingtième siècle en France. Ce que nous verrons dans les villes est tout différent. 
Nous dormons dans un camp de yourtes destiné à quelques improbables touristes locaux ou russes, peut être, comme le sont les patrons. Le diner n'est pas bon : maigres bouts de mouton dans des pomme de terre, gâteaux sec, vodka (tchout tchout) sur la table et dans le jus de cerises. 

Le raider apprend la patience aux frontières


Image habituelle aux frontières de certains pays d'Asie centrale et notamment du Turkménistan : des files de voitures qui attendent pendant des heures, selon le bon vouloir des douaniers. Ici la frontière ferme carrément de 13:00 à 14:00. Et le soir elle ferme aussi bien sùr. On va peut-être bivouaquer sur place... Mise à jour: ce fut terrifiant. Entre les douanes turkmènes et celles ouzbèques, l'affaire a duré... 9 heures ! Je ne dis pas ce que j'en pense car ma femme m'a demandé d'etre soft dans mes commentaires...

vendredi 24 juin 2016

Un canal dans le désert


Au milieu des dunes et du vent du désert de Karakoum, un canal large et droit. Bivouac. On s'y baigne longuement dans une eau chaude poussée par un fort courant. Que demander de plus?

jeudi 23 juin 2016

Le cratère de Darvaza: dantesque



 Au milieu de nulle part dans le Desert du Karakoum (Turkménistan) vous arrivez pour votre bivouac et la le destin vous a installé un immense cratère rempli de boules de feu. C'est comme ça. Antoine vous raconte son histoire.

mercredi 22 juin 2016

Champ de blé fauché à la faucille

(Oublié de publier à sa place cet article sur l'Iran, donc je le republie ici, désolé pour cette rupture chronologique)
Une plaine fertile sur un haut plateau à 1800 m dans les monts d'Alborz au nord de l'Iran. Des champs de blé à l'infini. Un groupe de gens, des femmes surtout, fauchent le champ à la faucille et posent les gerbes pour qu'un autre groupe les lie. Médiéval. Les femmes paraissent gaies et saluent les 4x4 qui passent doucement, étonnés de ce spectacle. On ne sait qui est le plus étonné des deux !...

La statue du président


A Achgabat plein de statues et de monuments. Au Sud de la ville, la statue la plus emblématique: Bitaraplyk Binassi, une sorte de fusée avec à son sommet le president himself tout en or. A ses pieds deux soldats montent la garde aussi immobiles que ceux de la Royal Guard.

Turkménistan et entrée en Ouzbékistan

Lundi 20 juin Achgabat désert du Karakoum

Les portes de l'enfer
Je les vues, j'y suis allé et je m'y suis perdu jusqu'au milieu de la nuit.
Mais, d'abord, cette journée commence par un tour au marché russe d'Achgabat. Il est plutôt folklorique et très bien achalandé. On y trouve toutes sortes de fruits et légumes locaux, de la cerise dont j'ai déjà parlé jusqu'aux épices et herbes de toute sorte dont l'odeur fait tourner la tête. Il y a aussi du caviar ou supposé tel. Malheureusement, je ne pourrai pas en rapporter en France, c'est un produit frais et même au réfrigérateur ce n'est pas possible. Nous déjeunons sur place dans un petit bistrot très local et ma foi très bon. Boulettes de viande, ratatouille composent notre menu, le tout arrosé de Pepsi Max ! Il fait déjà très chaud dehors quand nous sortons, près de quarante degrés.
Les gens sont beaux ici, très minces et grands. Des russes et des ouzbèques, ils sont bien habillés. Les femmes portent pour la plupart une robe longue très ajustée le plus souvent rouge ou verte.
Nous ne quittons pas cette ville étrange sans aller voir le monument étonnant que s'est érigé de son vivant le premier président de la république indépendante. Environ cent cinquante mètres de hauteur, une énorme fusée en béton recouvert de marbre surmonté par une statue en pied du grand timonier local. Elle serait en or.
Trois cent kilomètres d'une route à quatre voies à peine carrossable ou sur la majeure partie du trajet seules deux voies sont ouvertes mais comme il n'y a aucune signalisation on a parfois la surprise de voir surgir une voiture à contresens. Enfin, nous arrivons au cratère de gaz de Darvaza. Un énorme trou béant duquel s'échappe de partout, du fond et des bords du gaz en flamme. Il s'agit d'un accident industriel qui est arrivé il y a une quarantaine d'années lors de travaux de prospection. Le cratère brûle toujours. La nuit, c'est un spectacle dantesque : les portes de l'enfer. Le cratère à un diamètre d'environ deux cent mètres. C'est en mesurant son périmètre que je me suis un peu perdu malgré la pleine lune et vers une heure du matin j'ai marché près d'une heure pour retrouver ma tente.

Mardi 21 juin Désert de Karakoum
Aujourd'hui nous ferons cent quatre vingt kilomètres de pistes sablonneuses pour arriver au bord d'un canal parallèle au fleuve Amou-Daria. Il sert à drainer les eaux chargées d'engrais vers une zone de lagunage, nous dit on. Ce souci environnemental me surprend un peu. Il fait très chaud. Aux environs de quarante degrés. Heureusement nous pouvons nous baigner et rester plus d'une heure dans cette eau bien rafraîchissante. Un peu polluée ?
Comme d'habitude, très agréable et sympathique soirée de bivouac

Mercredi 22 juin
Passage de la frontière Turkmenistan Ousbekistan d'où j'écris ces lignes car nous sommes en attente depuis près de deux heures après un début de journée très matinal, justement pour passer la frontière avant midi, car elle ferme entre midi et une heure.
Il est maintenant  dix heures du soir. Nous avons attendu neuf heures et demi à la frontière. Pour moi c'est un record.
Mes premières impressions du pays : extrême pauvreté. Les gens se déplacent à pied ou en cariole tirée par un âne. Les routes sont dans un état invraisemblable, bien pire qu'au Turkménistan. Par contre alors que côté turkmène le paysage est désertique, côté ouzbèque, il y a des canaux, des  rizières, des champs et du bétail. Côté turkmène, il n'y a personne, ici un pays qui vit. Les gens ont l'air accueillants, on le vérifiera demain.
Compte tenu de notre arrivée tardive ici à Khiva, nous irons visiter la vieille ville demain matin à six heures car je tiens absolument à la voir : troisième ville touristique du pays après Boukhara et Samarcande.
Pour les trois prochains jours, nous avons au programme la traversée du désert de Kyzylkoum. Vous nous retrouverez donc jeudi 26 à Boukhara si tout va bien.

PS : je n'arrive pas à me raccorder à internet ce soir. Je réessaierai demain matin à l'aube. Il sera deux heures et demie à Paris.

dimanche 19 juin 2016

Achgabat. Capitale du Turkmenistan

Ce dimanche matin est consacré au passage de la frontière Iran Turkmenistan. A peine trois heures au total. Difficile de faire mois.  La sortie d'Iran est relativement aisée un cachet, une ou deux formalités pour la voiture et nous voici face à la bureaucratie turkmène. Nous passons les uns après les autres dans six ou sept bureaux pour accumuler des coups de tampons de formes et de couleurs variées. Nous finissons dans le bureau d'un chef qui a un ordinateur et sort un dernier papier que je signe. Enfin, la voiture est fouillée de fond en comble ce qui me permet d'ailleurs de retrouver des choses que je cherchais en vain dans le souk.
Les douaniers et les soldats on un déguisement tenue de camouflage très ajusté avec un couvre chef chapeau de cow boy. Ils font un peu efféminés
Et enfin nous arrivons à Achgabat. Une des villes les plus surprenantes qui soit. Un mélange de Pyongyang, Las Vegas et Disney. Architecture soviétique pour les anciens bâtiments, locale et assez délirante pour les plus récents. Des tours, de colonnes dorées, des palais aux coupoles brillantes comme de l'or vernis desservis pas des avenues gigantesque séparées par des parcs ou pas une plante ne dépasse de l'autre, des bassins et des jets d'eau dans ce pays désertique où il doit faire près de quarante degrés.
Impossible de passer des photos sur le blog. Regardez celles de Luc.
Demain on part pour deux ou trois jours de désert. Pas de liaison



Petit résumé de la semaine écoulée en Iran

Lundi 13 juin Entrée en Iran
Nous quittons Agri sans regrets pour rejoindre la frontière iranienne. En chemin, nous nous arrêtons à Dogubayazit ville perdue aux confins de la Turquie orientable pour acheter des produits frais en vue du premier bivouac de ce voyage qui aura lieu ce soir en Iran au pied de l'église Saint Thadeus. Pour le moment, chemin faisant nous passons par Ichar Pasha imposant château du dix huitième dominé par le majestueux mont Ararat qui culmine à plus de cinq mille mètres. C'est à son sommet que se serait échouée l'arche de Noé.

Au passage de la frontière, nous sommes accompagnés par une double file de camions sur dix kilomètres. Il paraît qu'ils leur faut trois jours pour passer. Ce ne serait pas les chauffeurs qui font la queue mais des passeurs de camions.
Nous avons attendu trois heures à la douane. Ce n'est pas énorme. Puis une heure à la station service. L'Iran a un systeme de distribution de l'essence qui est très particulier. Chaque famille a une carte dont le crédit d'essence à moins de cinq centimes d'euros le litre dépend du lieu d'habitation et du nombre d'enfants. Au delà de ce crédit, c'est le double, comme pour nous.

Mardi 14 juin de Qareh Kelissa à Lac Neor
Après une bonne nuit sous la tente, je grimpe en haut d'un petit monticule que j'avais déjà conquis il y a trois ans avec Richard. D'en haut, nous avons une vue panoramique sur un paysage de hautes montagnes, de lacs et de steppe. Puis visite de l'église Saint Thaddeus. J'aime cet endroit perdu, silencieux et très évocateur. Contraste saisissant entre ce signal représentatif du monde chrétien et la république islamique ou toute religion autre que l'Islam officiel est bannie.

Mercredi 15 juin du lac Neor à la mer Caspienne
Nous avons passé une très bonne nuit au bord de ce lac à environ 1500 mètres d'altitude encadré par des montagnes verdoyantes mais aucun arbre n'y pousse.
Superbe journée sur des pistes de montagne avec des dénivelés spectaculaires. Le pays est splendide. C'est la plus belle saison. Des fleurs partout. Après deux nuits en bivouac, ce soir nous dormons à l'hôtel au bord de la mer Caspienne puis trois jours de bivouac avant d'entrer au Turkménistan.
Ici mauvaise liaison internet. On ne pourra donc pas illustrer nos propos. Prochaine liaison à Achgabat dans quatre jours.

Jeudi 16 juin. Massif de l'Alborz
Peu de kilomètres mais nous n'arrivons au bivouac que vers six heures. Comme d'habitude, on s'arrête souvent, nous prenons notre temps, nous admirons ces paysages de montagne à la fin du printemps. C'est la saison des cerises ici les fonds de vallées abrités sont couverts de cerisiers vers et rouge. Leurs fruits sont excellents. Il y a aussi des pêches succulentes.

Vendredi 17 juin
Encore de très belles pistes dans le massif de l'Alborz. Nous croisons beaucoup de petits villages paysans aux environ de 2500 mètres d'altitude. Certains ont des maisons recouvertes de lauses.  Leur qualité de vie dans la nature est peut être acceptable mais leur niveau de vie de victimes innocentes des conflits internationaux est effrayant. Labours avec une araire tirée par un cheval, moissons à la faucille, gerbes de blé ficelées à la main, troupeaux de quelques chèvres ou brebis, des vaches dont on peux compter les côtes. Quand on pense que l'Iran dispose d'une des plus grandes réserves de gaz et de pétrole du monde en mal d'exploitation du fait de l'embargo qui appauvrit les populations et légitimiste le régime.
Ce soir il ne fait pas beau, nous avons établi un bivouac vers 2000 mètres, dans les nuages avec une petite bruine mais le temps s'est amélioré dans la soirée.

Samedi 19 juin
Journée d'approche de la frontière turkmène. Nous traversons une région désertique de l'Iran où il y a malgré tout de très grandes villes comme Damghan qui recèle un lieu de culte ou ce qu'il en reste très intéressant car sa première construction est antérieure à l'Islam. Auparavant, nous nous sommes arrêtés au bord d'un grand bassin alimenté par la nappe phréatique. L'eau est très claire et paraît-il potable. Il y a soixante centimètres d'eau et grâce aux horribles Crocs que je ne quitte plus je suis rentré dans cette eau ou je suis resté un certain temps. Mais il nous faut reprendre la route. Elle est presque rectiligne une vague courbe de temps à autre, elle est bordée par de nombreux vestiges des caravansérails répartis sur la route de la soie. Il y en aurait tous les trente kilomètres ce qui correspond à la longueur d'une étape. Ils sont tous construits sur le même plan, seule la taille diffère. Un carré qui peut faire plusieurs dizaines de mètres de côté, une porte monumentale au milieu d'un côté. Les murs sont aveugles à l'extérieur et les hébergements donnent sur une vaste cour qui dispose en son milieu d'un grand puis. Nous avons vus aussi mais sans nous arrêter des an anban. Ce sont des réserves d'eau de pluie construites par l'homme. Elles sont situées en points bas et recueillent les eaux par ruissellement dans des bassins qui le peuvent faire plusieurs dizaines de mètres de profondeurs. Ils permettaient d'avoir de l'eau pendant le long et caniculaire été. On y stockait aussi de la glace car les hivers sont très froids. Il paraît qu'on pouvait ainsi en avoir tout l'été.
Des petits soucis pratiques nous on beaucoup retardés. Un pneu éclaté pour Philippe, un bouchon d'essence perdu pour moi et l'obligation d'avoir des voitures propres sous peine d'amende au Turkménistan. Il paraît que le dictateur l'exige. Ces petits problèmes nous permettent d'apprécier une fois de plus l'extraordinaire gentillesse du peuple iranien. La disponibilité et le sourire du réparateur de pneus, la courtoisie d'un marchand qui nous conduit chez un vendeur de pièces de voiture, la courtoisie d'un homme qui nous emmène chez le laveur de voitures à l'autre bout de la ville. Certes, il s'agit de son fils mais il nous invite à diner et dormir chez lui. Nous arriverons finalement au bivouac entre onze heures et minuit. Il nous faudra installer la tente et diner rapidement. Je rédige ces quelques lignes pendant que Luc assure un relais au volant. Nous aurons le grand plaisir d'être attendu par nos amis au bivouac. Ils nous ont préparé un bon diner au Champagne !
Normalement demain soir nous aurons internet et je pourrai faire partir mes petits mots quotidiens et je l'espère aussi quelques photos.

La vieille mosquée de Damghan : antique

 
(Iran) A l'origine un site antérieur à l'Islam, transformé en mosquée au 9e siècle  avec une technique étonnante de piliers de voûtes surmontés d'un tableau en bois.


Badab E Surt : biblique

  
Terrasses naturelles d'eaux minérales de sources chaudes, à 1800 m d'altitude, dans la province de Mazanderan au nord de L'Iran.

Bivouac à 2500 m dans les monts d'Alborz

(Iran) Les raiders aiment bien la tente sur le toit parce que le soir quand on arrive fatigué au bivouac elle s'ouvre en un tour de main avec tout le couchage à l'intérieur.. Au premier plan à droite une autre version, sur un Ford: une cellule complète à laquelle on accède par l'arrière et, au-dessus, un toit surélevé qui donne la hauteur sous barreau.

Des peaux de bête à 2 500 m

 (Iran) 2500 m, la cabane du berger peaussier. Devant, sur le muret, des peaux à sécher. Rien ne se perd.

La procession

(Iran) Sur la piste entre Ramsar et les monts d'Alborz, dans un petit village, on croise une très nombreuse procession qui revient du cimetière. Plutôt joyeuse. Les hommes, devant, nous saluent en souriant. Une noria de femmes, derrière, comme un nuage noir, passent sans nous regarder...

Le mont Ararat

 Couvert de neige. A son sommet c'est là que s'est échoué l'arche de Noè dit la legende (on est en Iran au fait)

16 centimes prix touriste du litre de gasoil en Iran

Iran: le prix officiel est de 8 centimes mais il ne s'applique qu'aux Iraniens. Le touriste lui paie deux fois plus cher. Chaque Iranien se voit attribuer une carte  d'essence personnelle avec laquelle il peut se servir aux pompes. Les mauvaises langues disent que cette carte est aussi un moyen de surveillance de la population. A part ça tout le monde roule avec une voiture bleue fabrication maison, inusable. 

Frontière Turquie- Iran: 10km de canions arrêtés sur deux files

Heureusement les voitures ont le droit de passer sur la voie de gauche à contre sens! Mais on nous a prévenu: 5 heures d'attente minimum même pour des gens célèbres comme nous..

dimanche 12 juin 2016

Turquie : des camions, des mosquées et des centrales


Sur notre parcours, trois choses m'ont tapé dans la rétine: la Turquie, c'est des camions, des mosquées et des centrales. Et le tout est lié.
Les camions, parce que ça construit partout, c'est phénoménal: des routes, des autoroutes, des ponts, des tours dans les villes, des immeubles à la campagne. Et, dans une noria incessante, les camions prennent les matériaux dans l'une des cimenteries ou briquetteries disséminées partout et les transportent vers les chantiers. Le transport routier est roi ici.
Les mosquées, flambant neuf comme dit Antoine, partout, dans chaque village, même à 2500 m, énormes, en général la plus grosse construction du site. Une rumeur bien informée dit que l'Arabie Saoudite finance le développement de la Turquie (sous-entendu pour s'en faire une alliée contre l'Iran) et notamment tous les programmes de construction, à une seule condition: que pour chaque programme de logements construits, il y ait aussi une mosquée dans le lot...
Et enfin les centrales hydro-électriques parce que tout ce petit monde actif a besoin d'énergie et que sur notre parcours en tout cas (Istanbul-Agri), l'énergie c'est l'eau, il y a des torrents magnifiques de puissance absolument partout.

Les douanes turques attaquées... par les hirondelles

J'ai oublié une info importante: quand on a passé la frontière Grèce-Turquie, on s'est arrêté assez longtemps aux douanes turques pour les formalités et là on a vu des hirondelles partout. Elles ont niché à tous les endroits, sous les poutrelles des hangars et même dans les couloirs des toilettes. Là, des gens de ménage ont posé des cartons par terre sous les nids pour éviter que les fientes des oiseaux ne salissent les sols. Belle précaution!

12 juin étape en Anatolie jusqu'à Agri

J'ai redigé hier mon article daté du 11 juin mais je ne l'ai publié qu'il y a quelques minutes, faute d'Internet. Il en sera de même dans les prochains jours  en effet nous n'aurons sans doute pas de connection avant un certain temps.

Départ vers huit heures pour visiter le monastère de Jumela malheureusement fermé. Ce n'est pas très grave pour moi qui l'avais déjà visité il y a trois ans.

Nous passons ensuite sous un beau soleil rare dans cette région d'Anatolie une très belle journée en montagne avec des cols à 2400 mètres et des hauts plateaux aux environs de 2000. Les paysages et la nature sont sublimes. Il y a des fleurs partout, des rivières, des torrents. On imagine les saumons les remontant en faisant miroiter des gouttes d'eau dans la lumière. Nous nous arrêtons pour un pique-nique au bord de l'un de ces ruisseaux.


Nous croisons au passage un important troupeau de moutons qui portent une toison laineuse incroyable et des cornes impressionnantes. Ils sont accompagnés par des molosses très intimidants et par un superbe bouc décoré de colliers, de turbans sur les cornes. Il est aussi doté d'une cloche au son grave alors que quelques brebis tintent sur des notes plus hautes.


Demain nous entrons en Iran. Nous allons sûrement passer une demie journée à la frontière. J'ai préparé mes livres. 
Petit clin d'œil amical à Richard et Babette qui vont nous manquer.
Si tout va bien, prochain article mercredi soir à moins que nous puissions acheter une carte sim iranienne. Suspense. 

Amasya - Jumeila Turquie

Samedi 11 juin
Il a fait un temps magnifique aujourd'hui. Ce n'est pas évident dans cette partie montagneuse de la Turquie où il y a trois ans début septembre nous avions essuyé pas mal de pluie. Trois cent kilomètres de route pour commencer. Des routes à quatre voies sans grand monde qui traversent des paysages grandioses. Nous les avions traversés il y a trois ans en plein travaux. Des routes, des centrales hydrauliques, des programmes immobiliers tous dotés d'une mosquée. Tout cela est aujourd'hui terminé et bien fait. Les paysages sont toutefois fortement marqués par ces projets dont l'intégration à l'environnement n'est sans doute pas le point fort. Les villes que nous avons traversées hier et aujourd'hui paraissent aisées et sont fort bien entretenues, des fleurs, des arbres, un patrimoine architectural entretenu. Des gens peu différents de nous.  À notre surprise, les femmes sont peu voilées beaucoup moins de la moitié d'entre elles.
Cet après midi, nous avons enfin fait des pistes. Le décor était magique nous étions entourés de hautes montagnes parfois au milieu de prés recouvert de fleurs multicolores, parfais dans des alpages ou de petites vaches brunes se pourléchaient les babines à la vue de tant d'herbe vert tendre ou encore dans de grandes forêts très humides ou parfois le chemin et le cours d'eau ne faisaient qu'un. Nous avons traversé des petits villages faits de maisons anciennes en bois, d'autres de bungalows plus récents aussi toits multicolores. Tous ces village n'eussent t'ils qu'une dizaine de maisons disposent tous d'une mosquée flambant neuf.



vendredi 10 juin 2016

10 juin d'Istambul à Amasya

Journée de liaison aujourd'hui près de 700 km d'autoroute et de route à faire rêver par leur qualité. Pour finir une vingtaine de kilomètres d'une route demi piste pour terminer la journée.
L'hôtel Tashen à Amasya est superbe, bâti dans un ancien caravansérail en brique. Les chambres donnent sur une galerie au premier étage qui surplombe une immense salle de restaurant. Ce caravansérail très ancien servait sûrement  à l'époque où les marchands empruntaient la route de la soie.  Avant de diner, nous visitons la vieille ville construire au bord de la riviere on y découvre des norias en fonctionnement une mosquée en pierre et des ruelles étroites avec de très belles maisons.
Au début du diner, nous apprenons que malheureusement notre ami Richard ne nous rejoindra pas. En effet, il est encore tombé en panne juste après être entré en Turquie. Il est reparti pour Thessalonique pour faire réparer et rentrer en France. Triste fin d'un beau rêve pour Babette et lui.


Une marche pour les pissotières


Dans ce grand hôtel turc que je ne nommerai pas, après avoir construit les pissotieres dans les règles d l'art, ils ont été obligés de rajouter une marche, je ne sais pas pourquoi...

Un hôtel mi fort mi salle de fêtes à Amasya (Turquie)


Un ancien caravansérail transformé en hôtel. Très beau, très étrange... Mais très bruyant!... Amasya, ville dynamique de 100 000 habitants, à 4 heures de la frontière iranienne. On y est arrivé par une belle piste de montagne, avec point of view.
 

Vue sur Istanbul du café de Pierre Loti

jeudi 9 juin 2016

Istambul 23:30 le 9 juin

Très belle journée. Longue promenade en ville ponctuée par la visite des deux mosquées emblématiques la grande et la bleue et un thé au café Pierre Loti que l'on atteint après trajet en bateau sur le Bosphore et un funiculaire.  Petit dîner dans un restaurant typique avant de rentrer pas trop tard à l'hôtel car demain départ matinal

La Grande Mosquée



Le Bosphore au coucher du soleil. 


Le club des cinq


Et enfin, nous avons de bonnes nouvelles de Richard, sa voiture est réparée, il est actuellement sur le bateau en pleine adriatique. Il sera demain soir à Istamboul et Il etablira la jonction avec nous sous deux à trois jours. 

Selfies à la Mosquee Bleue

 C'est effrayant tous ces gens, souvent asiatiques, qui ne pensent qu'à une seule chose dès qu'ils entrent dans un lieu touristique : se prendre en selfie sous tous les angles. Ainsi en est-il de nombre de visiteurs de la Mosquée Bleue ou de Sainte Sophie. Quel paradoxe d'être dans un lieu de prières et de ne penser qu'à soi. Quelle tristesse! A part, Sainte Sophie n'est plus une Eglise, juste un lieu public et on y passe une musique 5 fois par jour: le muezzin..,