samedi 25 juin 2016

Jeudi et vendredi désert du Kysylkoum

Jeudi 23 juin de Khiva au désert de Kysylkoum
Journée extraordinaire. Encore. 
Debout à cinq heures trente pour aller visiter Khiva et nous avons bien fait. Lumières superbes et cité très préservée. Le plus grand marché aux esclaves d'Asie centrale pendant trois siècles. Certains reprochent à cette ville son côté musée sans habitant mais bien sûr à six heures du matin cela ne se ressent pas particulièrement.
Les rares habitants dorment encore. Dehors à cause de la chaleur dans des lits familiaux collectifs. C'est l'heure du réveil, les femmes et les enfants s'étirent et se redressent en baillant. Vite ils se lèvent, c'est l'heure d'ouvrir les échoppes car il y a des  touristes ici.
Le soir nous dormons au bord d'un lac salé au cœur du désert de Kysiylkoum après avoir emprunté toute la journée des pistes magnifiques et découvert des paysages étonnants. En chemin, à l'heure du déjeuner nous nous arrêtons dans un routier pour un repas local arrosé de jus de cerise glacé excellent. 
Au cours de l'après midi, un pneu de la voiture de Philippe éclate dans le sable. L'auto est enfoncée jusqu'au moyeu, le relevage est un peu compliqué. Il avait déjà eu une crevaison en Iran. Pas de chance et pneus un peu trop usés pour un tel raid...
Le soir bivouac au bord d'un lac salé bleu cobalt.

Vendredi 24 juin désert de Kysylkoum
Réveil au bord du lac, il est ce matin teinté de blanc nacré légèrement bleuté, le ciel est dans les mêmes nuances et parsemé de petits nuages comme des boules de coton. L'ensemble dégage une ambiance mystérieuse et féerique.
Toute la journée dans le désert deux cent cinquante kilomètres de pistes tantôt caillouteuses, tantôt sablonneuses en petites dunes. Nous nous amusons beaucoup à conduire dans le sable à midi nous nous arrêtons dans un village à l'ombre de quelques arbres. Nous sommes l'attraction de l'année. Les gens sont très sympathiques, beaux et soignés. Le chef du village vient nous rencontrer. 
Le dénuement de cette population rurale paraît extreme, il n'y a rien, pas de commerces, aucun bien manufacturé, pas de camions, très peu de voitures et beaucoup roulent au gaz, bouteilles sur le toit comme au milieu du vingtième siècle en France. Ce que nous verrons dans les villes est tout différent. 
Nous dormons dans un camp de yourtes destiné à quelques improbables touristes locaux ou russes, peut être, comme le sont les patrons. Le diner n'est pas bon : maigres bouts de mouton dans des pomme de terre, gâteaux sec, vodka (tchout tchout) sur la table et dans le jus de cerises. 

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